MAK - Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie
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Site officiel du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK)
Derniers articles
Enlèvements et politique de la terreur en Kabylie
18/11/2011 –
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Dans la matinée du 15 novembre, le cardiologue Nacer Djellal, a été kidnappé à Ath-Aïssi, à 15 kilomètres au sud de Tizi Wezzu. La politique de rapts, qui arrange fort bien l’Etat raciste d’Alger se poursuit avec une étonnante facilité dans une Kabylie livrée à l’insécurité pour accentuer davantage encore la misère économique et la fuite des investisseurs, étrangers mais aussi kabyles. Le but étant de vider la Kabylie de tout potentiel qui ferait d’elle une région viable.
Comme à l’accoutumée, les forces de sécurité se sont illustrées par une indifférence criminelle, confirmant en cela la complicité, ou plus exactement la responsabilité, du pouvoir algérien qui actionne ses groupes armés (repentis ou non) et ses voyous pour terroriser la Kabylie puisqu’il avait échoué à la normaliser par la corruption et la manipulation.
Le MAK exprime sa solidarité à la victime et à sa famille et dénonce le mutisme coupable des autorités algériennes. En Kabylie, c’est encore une fois la mobilisation populaire qui se substitue à l’Etat central d’Alger pour libérer le Dr. Nacer Djellal. Curieusement, l’Etat n’a jamais garanti la sécurité du citoyen de Kabylie. En revanche, il excelle dans la répression et l’assassinat de la jeunesse kabyle.
Aussi, nous sommes en droit de nous questionner sur les objectifs réels de la présence des forces de sécurité algérienne, en surnombre en Kabylie (armée et gendarmerie confondues), alors que ce sont régulièrement les citoyens kabyles, à travers leurs organisations ancestrales, qui prennent en charge les problèmes sécuritaires engendrés par la calamiteuse politique arabo-islamiste de l’Etat algérien.
Désormais, il est évident que le peuple kabyle ne peut en aucun cas compter sur ce régime raciste, profondément anti-kabyle, qui génère le terrorisme pour assurer son maintien et garantir sa propre sécurité au détriment des citoyens. De ce fait, le peuple kabyle est en droit et en devoir de revendiquer une intervention des instances internationales afin de mettre un terme à cette politique combinant l’action des terroristes sur le terrain à celle de l’Etat qui organise le sabotage économique et la répression des forces démocratiques kabyles.
Pour le MAK,
Mouloud Mebarki,
Président par Intérim
Entre hypocrisie et intérêts financiers, les Amazighs sacrifiés sur l’autel de l’arabo-intégrisme
26/10/2011 –
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Avec l’intégrisme arabo-islamique qui s’installe "démocratiquement" à la suite des "printemps arabes", c’est l’Afrique du Nord des Peuples Amazighs qui est sacrifiée au nom d’intérêts bassement mercantiles. L’hypocrisie du discours du monde libre se fait de plus en plus flagrante. Les démocraties occidentales se targuent hypocritement d’être intransigeantes sur les principes de liberté et de démocratie mais dans les faits, elles n’hésitent pas à donner des valeurs distinctes, voire opposées, à ces mêmes principes selon qu’il s’agisse des peuples d’Europe ou des autres peuples. Ainsi, les Amazighs d’Afrique du Nord doivent eux s’accommoder de "démocraties islamiques" avec la charia en guise de charte des droits de l’homme !
Les derniers évènements qui ont secoué la région et la gravité de la mise en danger de l’avenir de nos frères Amazighs de Libye et de Tunisie interpellent fortement notre Mouvement.
Il va de soi que le MAK se positionne clairement aux côtés de ses frères Amazighs qui luttent seuls contre des idéologies profondément racistes et diaboliquement meurtrières et liberticides, exactement les mêmes que ceux que nous affrontons en Kabylie et partout ailleurs en terre Amazighe.
En Libye, Kadhafi a été capturé vivant et ensuite il a été tué ! Le constat objectif des faits montre que les « révolutionnaires » ont capturé un homme blessé et, après des traitements indignes, ils l’ont abattu. Ce dénouement, pratique, impute la liquidation de Kadhafi aux seuls « révolutionnaires » qui l’ont arrêté. Ils auraient ainsi banalement agi sous l’impulsion meurtrière de la vengeance. Commode comme dénouement, il arrange bon nombre de dirigeants Nord Africains et Occidentaux et à plus forte raison le CNT formé d’hommes très proches du cercle intime du "système Kadhafi", à commencer par l’ancien ministre de la justice sous Kadhafi et non moins actuel Chef du CNT...
Tout le monde aura compris que, pour beaucoup, il ne valait mieux pas que Kadhafi dispose d’une tribune où il aurait pu faire état de révélations pour le moins... embarrassantes ! Certes, personne ne regrettera le tyran à moitié fou, pour nous l’un des plus grands ennemis des Amazighs, mais le procédé est humainement indigne ! Le spectacle du corps déshumanisé de Kadhafi malmené par des sanguinaires vociférant des slogans intégristes est inacceptable ! Un seul bémol à la vue de ces images indignes, et nous nous en félicitons, nos frères Amazighs de Libye n’ont participé ni au lynchage de Kadhafi ni à son assassinat. Pas un seul drapeau Amazigh n’y a contribué, ce n’est heureusement pas dans notre culture !
C’est au nom des principes des droits humains dont elles se targuent d’être les dépositaires que certaines démocraties occidentales se félicitent de la mort d’un homme pour le moins gênant, et tué dans des circonstances pour le moins obscures. En outre, et comble de l’indécence, les dirigeants du monde libre feignent cyniquement de s’inquiéter "du respect des droits de l’homme" par les futures "démocraties" qui couronneront les "printemps arabes" alors même qu’ils ignorent volontairement l’avenir compromis des peuples Amazighs qui, justement, sont bien les seuls à aspirer à un avenir démocratique et non à une dictature islamiste !
En Tunisie, même scénario, montée fulgurante des islamistes et cruelle désillusion des démocrates. Le parti islamiste Ennahda, est sorti vainqueur des premières élections libres de la Tunisie. Désormais, en Tunisie, la démocratie et la liberté d’expression semblent s’acheminer vers un avenir... prometteur !
Curieusement qualifié par les démocraties occidentales de "parti islamiste modéré", Ennahda qui a raflé 40% des sièges tunisiens, a sans doute mérité sa qualité de "modéré" en raison de la tolérance et de la modération dont il a fait preuve au cours de la violente agression des locaux de la chaîne de télévision "Nasma" accusée d’avoir diffusé un film, Persépolis, jugé "subversif" : une démonstration magistrale des "subtilités démocratiques" des Républiques Islamiques, mise en scène par l’iranienne Marjan Satrapi. Le "sage" Ghanouchi, chef incontesté du parti islamiste, dit modéré, avait, rappelons-le, justifié et encouragé cette agression physique en dénonçant la chaîne "Nasma" qu’il accusait d’avoir, par la diffusion de ce film, insulté toute la Tunisie...ça n’augure pas de lendemains meilleurs.
Les Amazighs de Tunisie, très minoritaires, tentent de se faire entendre dans une société en prise au vampirisme dévastateur de l’intégrisme. Ignorés et privés du droit à la parole, ils restent quasiment inaudibles et sont d’ores et déjà considérés comme un facteur de division pour la future Tunisie, du déjà vu !
Le MAK dénonce le sacrifice de la pluralité linguistique et identitaire, en particulier le sacrifice des peuples amazighs, sur l’autel de l’intégrisme rampant des "printemps arabes" qui parasite cette vielle terre d’Afrique du Nord avec l’appui hypocrite et indécent des empires coloniaux et financiers qui ont fait de nos terres les terrains d’action de leurs guerres mercantiles.
Nous dénonçons l’ignorance volontaire de la question Amazighe en Libye par le CNT et nous condamnons les velléités arabo-intégristes du président du CNT, Moustapha Abdel Djalil, qui était rappelons-le, ministre de la justice sous l’infâme régime Kadhafi.
Nous condamnons le silence hypocrite de l’Occident face à la négation de la dimension Amazighe en Libye, en Tunisie et dans toute l’Afrique du Nord Amazighe, à l’image de la Kabylie qui se bat pour sa dignité depuis plus de 50 ans !
Pour le MAK,
Mouloud Mébarki, Président par Intérim
Mohand Boukella, séquestré 36 heures dans un " garage"
02/10/2011 –
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
La direction du MAK dans l’œil du cyclone
Après Bouaziz Ait Chebib, Salah Chemlal, Boussad Becha et Mouloud Mebarki, c’est au tour d’un autre membre de l’exécutif d’être victime des services algériens de répression .
Tôt dans la matinée de vendredi, aux environ de 8h, Mohand Boukella, secrétaire national aux relations avec la société civile, a été enlevé à Tizi-Wezzu par des agents de l’Etat (DRS ou autre organisation occulte). Ces derniers l’ont contraint à monter à bord d’un véhicule, de marque Clio classique, de couleur noir, aux vitres fortement teintées et immatriculé 23. Il a été conduit à un endroit qu’il n’a pas pu identifier, puis conduit dans un "garage" où il a été séquestré durant près de 36 heures. Il a été relâché samedi soir vers 20h, à Tizi-Wezzu, à l’endroit même où il avait été enlevé.
Mohand Boukella,a eu droit à une succession d’interrogatoires qui ont porté sur le MAK, le GPK, sa "fonction réelle" dans le mouvement et les "missions réelle" des autres membres de l’exécutif, en particulier Bouaziz Ait-Chebib et Raziq Zouaoui.
Il n’a évidemment pas échappé aux classiques amalgames entre autonomie et indépendance, ni aux récurrentes questions-accusations des rapports entretenus par le MAK avec le royaume du Maroc, l’Etat d’Israël et, enfin une nouveauté, avec le CNT Libyen. La question de "qui finance le MAK" revient sur le tapis. La réponse étant bien entendu liée aux questions précédentes : le Maroc, Israël et maintenant le CNT.
Parmi les questions concernant l’exécutif, voici quelques unes de celles qui revenaient fréquemment :
« Quelle est la véritable mission de Bouaziz Ait chebib ? « c’est l’homme de confiance de Ferhat Mehenni » ? « Pourquoi est-il toujours à l’avant-garde » ? « est-ce parce que c’est un bon orateur » , « Est-il payé » ? « Est-il investi d’une mission particulière par votre Zaim ? »
« Pourquoi avoir choisi Mouloud Mebarki comme Président par Intérim ? »
« Est-ce que Raziq Zouaoui sera le futur président du MAK ? »
« Que reprochez-vous aux services de sécurité ? » faisant référence à une contribution cosignée avec Bouaziz Ait Chebib, parue dans tamurt.info : http://www.tamurt.info/la-kabylie-d...
Durant la séquestration, le téléphone de Mohand Boukella, confisqué, a sonné des dizaines de fois. Il recevait appels et SMS sans pouvoir y répondre. Les derniers SMS envoyés par deux autres membres de la direction indiquaient qu’ils allaient donner l’alerte de sa disparition sur les sites du MAK et sur le réseau social Facebook.
La victime est convaincue que ses ravisseurs, ayant compris qu’un élan de solidarité s’organisait à l’extérieur, a précipité sa libération. Ils lui ont permis de passer un appel téléphonique pour prévenir et rassurer sa famille sur son sort. Il a été relâché en début de soirée, à Tizi-Wezzu, après un examen médical et une ultime recommandation en direction de l’exécutif du MAK : « Il faut vous débarrasser de Ferhat Mehenni ».
Mohand Boukella, a déclaré que cette énième provocation à l’encontre du MAK ne faisait que renforcer sa détermination et que rien ne pourra arrêter la marche du peuple kabyle dans le sens de sa libération.
Ces méthodes révèlent l’inquiétude de ce régime raciste face à l’ancrage de plus en plus significatif du MAK sur le terrain. Malgré les fortes campagnes de désinformation, l’autonomie est désormais perçue comme la seule alternative possible pour la Kabylie.
Pour le MAK,
Salah Chemlal, Secrétaire Général
Tamazight, langue anti nationale
02/10/2011 –
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Il n’est un secret pour personne que la tripartite organisée par l’Etat les 29 et 30 septembre 2011 avec l’aide de ses organisations satellites, dont la sinistre UGTA, soit dépourvue de toute légitimité dans le monde du travail. Néanmoins, cette mascarade à eu le mérite de clarifier, une fois de plus, la nature réelle du statut de pseudo langue nationale de Tamazight, prétendument consacrée par la constitution algérienne.
En effet, lors de la conférence de presse qui a suivi la mascarade en question, une journaliste de la chaine 2 a posé une question en langue kabyle. Quoi de plus normal, puisque cette journaliste était non seulement dans son rôle mais aussi dans son droit le plus absolu.
Mais voilà qu’à la suite de la réponse donnée en Kabyle par le tout puissant "Ier Ministre" Ouyehia, une journaliste arabophone s’insurge violemment contre le sous fifre de l’Etat colonial d’Alger en lui reprochant de "ne pas s’exprimer dans la langue nationale", c’est à dire : dans la langue arabe ! Ouyehia, méritant pleinement son surnom de "agugil n wawal", s’est exécuté sur le champs en traduisant illico presto sa réponse en arabe, à la limite de s’excuser d’avoir osé s’exprimer en kabyle.
Il est à noter que la plupart des questions qui ont suivi " l’affront " fait à la " langue nationale " ont été posées en français, il en a été de même pour les réponses ; mais il ne s’est trouvé personne pour s’insurger contre le fait que ces questions-là n’étaient pas posées dans la " langue nationale ". Elles n’ont d’ailleurs pas fait l’objet d’une traduction en arabe, prouvant ainsi, si besoin est, que seule "Tamazight" suscite les passions " linguicides " de nos compatriotes arabistes.
Ce fait, qui aurait été burlesque en d’autres circonstances, traduit de la façon la plus explicite qui soit tout le crédit qu’il y a lieu de donner à " Tamazight langue nationale"
Pour le MAK,
Razik Zouaoui, Secrétaire Nationale à la promotion de la culture et de la langue kabyle
Création de la section MAK-Suisse
02/10/2011 –
TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN
MOUVEMENT POUR L’AUTONOMIE DE LA KABYLIE
Le 24 septembre 2011, la section « MAK Suisse » est née. Elle a été créée par la volonté d’un groupe de citoyens kabyles qui ne veulent plus être spectateurs de la décrépitude et de la paupérisation économique et culturelle de la Kabylie. En effet, cette région, qui a payé le plus grand prix pour l’indépendance de l’Algérie, se retrouve 50 ans après dans un état calamiteux où l’injustice, l’insécurité et les brimades des forces de « l’ordre » règnent en maître.
Face à ce constat accablant de calamité économique et de déni des droits humains, ce serait un euphémisme de dire que ce demi-siècle est une pure perte. Le moment est venu pour la Kabylie d’être gérée par ses enfants, et pour ses enfants, dans un cadre régional démocratique. Le MAK Suisse se donne pour objectif d’œuvrer à organiser la solidarité avec la Kabylie afin de concrétiser son autonomie. Il est résolu à soutenir la lutte pacifique du peuple kabyle pour la réalisation de ses droits légitimes et universels.
Les hommes et les femmes de Suisse ( et des pays voisins ) qui se reconnaissent dans ce projet et qui souhaitent apporter leur contribution à sa réalisation, sont invités à nous contacter à l’adresse suivante : mak.suisse@gmail.com
Lausanne, Suisse, le 24.09.2011
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